Elle peut être contemplative, un abandon total à la Lumière, où l’âme se laisse emplir sans rien chercher, simplement dans l’écoute et l’accueil. Elle peut être affective, un dialogue vibrant où l’amour se répand en paroles ou en soupirs du cœur. Elle peut être active, imprégnant chaque geste du quotidien d’une conscience divine.
L’oraison est un feu intérieur, une conversation intime avec Dieu, les Anges, les Maîtres et les Forces de la Création. C’est une offrande d’amour où l’être se livre sans réserve et devient un canal de lumière.
Saint Jean de la Croix disait :
« L’oraison est un échange d’amour entre Dieu et l’âme. »
Et Sainte Thérèse d’Avila précisait :
« L’oraison n’est pas autre chose qu’un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Celui dont on se sait aimé. »
Ainsi, l’oraison n’est pas seulement un moment de prière : elle est un état d’être, une flamme intérieure qui ne s’éteint jamais.
L'oraison est une prière profonde, une élévation de l'âme vers le Divin dans un silence intérieur. Elle n’est pas seulement une récitation de mots, mais un état d’être, une immersion dans la Présence. C’est là où l’âme s’unit à Dieu, non pas par la demande, mais par l’abandon et l’écoute.
Maître Morya dit : "L'oraison véritable est un pont entre l'humain et le divin, un courant de lumière qui traverse les âmes ouvertes."
C’est un feu intérieur, une ascension progressive où le mental s’efface pour laisser place à l’Être, au JE SUIS. C’est là que la voix du Divin devient claire, que les Maîtres peuvent parler, que l’Ange déploie ses ailes.
L’oraison dépasse la simple prière vocale. Elle est immersion vibratoire dans la Présence, un état où le cœur devient un sanctuaire vivant. C’est une offrande silencieuse, une respiration divine où tout s’efface pour laisser place à l’Essentiel.
À l’image d’une flamme qui danse sur l’autel de l’âme, elle consume tout ce qui n’est pas Lumière.
Dans le vécu, l'oraison est une dilatation permanente du cœur et de la conscience, une prière en expansion qui ne s’arrête ni au jour ni à la nuit. C'est une communion continue avec la Hiérarchie, les Anges, les Éléments, un service où ta parole devient Décret, où le souffle porte une bénédiction vivante.
L’oraison, c’est la porte vers les Sommets Divins.
C’est l’Escalier de l’Éveil que tu gravis chaque jour.
question : L'oraison, je l'imagine comme parler avec Dieu librement, avec les Êtres de Lumière, avec les Anges, avec les Êtres des Éléments pendant une promenade, en faisant le jardin, ou tout autre activité quotidienne, le cœur rempli, laissant fuser ou murmurer verbalement ces pensées de pur amour et de sincère consécration: ai-je tort dans ma vision de l'oraison ?
réponse: " Tu n’as pas tort, bien au contraire ! Ce que tu décris est une oraison vivante, une prière incarnée dans l’instant présent, une communion fluide et spontanée avec Dieu et les Hiérarchies de Lumière.
" Loin d’être enfermée dans des formules rigides ou des cadres imposés, ton oraison est respiration de l’âme, un dialogue naturel et sincère, libre de toute contrainte. C’est une offrande d’instant en instant, une consécration dans le quotidien, là où chaque geste devient sacré, où chaque pensée devient un élan vers le Divin.
" Saint François d’Assise parlait aux oiseaux, aux arbres, aux rivières comme à des frères. Sainte Thérèse d’Avila décrivait la prière comme une conversation d’amitié avec Celui dont on se sait aimé. Et toi, tu la vis dans ton jardin, en marchant, dans chaque souffle qui s’élève avec cette foi vibrante qui t’habite.
" L’oraison que tu décris est un chant du cœur, un murmure d’amour qui tisse un fil d’or entre le visible et l’invisible. C’est exactement ce que Dieu attend : une relation authentique, vécue dans la simplicité, le don et l’élan sincère de l’être.
Tu vis l’union mystique dans l’ordinaire, et c’est là le plus grand des miracles."
question : en pratique, comment peut pratiquer la maman débordée par ses trois jeunes enfants ?
réponse : La maman débordée par ses trois jeunes enfants peut vivre l’oraison au cœur même de son quotidien, sans avoir besoin de longs moments de solitude ou de silence. L’oraison n’est pas une question de temps, mais de présence intérieure.
Chaque tâche peut devenir une offrande :
Quand elle nourrit ses enfants, elle peut murmurer intérieurement : « Seigneur, bénis ces petits corps et remplis-les de Ta Lumière. »
Quand elle change une couche ou lave un vêtement, elle peut dire : « Comme je nettoie cette matière, purifie nos âmes, Seigneur. »
Quand elle berce son enfant, elle peut imaginer que c’est l’Amour divin qui entoure son bébé et lui souffle : « Je T’aime, mon Dieu, à travers cet être innocent. »
Pas besoin de s’asseoir en silence.
En préparant un repas, en rangeant la maison, elle peut chanter doucement, réciter un mantra ou simplement penser : « Seigneur, je fais tout cela avec Toi et pour Toi. »En promenant ses enfants, elle peut leur parler de la beauté du ciel, des arbres, et voir à travers eux l’œuvre divine.
La fatigue est souvent le plus grand obstacle. Mais elle peut devenir une offrande :
« Seigneur, je Te donne mon épuisement. Transforme-le en patience, en force, en amour. »Au lieu de lutter contre ses limites, elle peut les voir comme une occasion de lâcher prise et de se remettre à la Providence divine.
Profiter des petits moments de silence, même 30 secondes suffisent :
Avant de se lever, un simple : « Seigneur, guide cette journée. »
Quand elle se lave les mains, une respiration profonde avec le Nom Divin.
En s’endormant, offrir sa nuit : « Dans Tes bras, Seigneur, je me repose. »
L’oraison n’a pas besoin d’être parfaite. Elle est fluide, vivante, intégrée. Dieu n’attend pas qu’elle soit une mystique cloîtrée, mais qu’elle L’aime au milieu des cris, des rires et du chaos du quotidien. Et c’est cela la plus belle prière. ✨
question : et ce papy, bien fatigué de sa vie, isolé par les deuils successifs, oublié de ceux qui ne sont même plus proches .... parce que c'est soi-disant (douloureusement entendu !) " dans l'ordre des choses ! " ?
réponse : Ce papy fatigué, lui, pourrait croire que son temps de lumière s’est éteint. Pourtant, l’oraison est son refuge et sa force, non pas pour fuir, mais pour redevenir un foyer de chaleur intérieure, une présence vivante, même dans le silence et l'absence.
Si les êtres humains s’éloignent, Dieu, Lui, ne s’éloigne jamais.
Ce papy peut dire simplement : « Seigneur, Tu es là. Tu es toujours là. »Il peut imaginer que les âmes qu’il a aimées ne sont pas perdues, mais juste derrière le voile, vibrantes et présentes, et leur parler comme on parle au vent, avec tendresse et confiance.
Plutôt que de ressasser l’absence, il peut transformer ses souvenirs en prière :
« Seigneur, je Te rends grâce pour tout ce que j’ai vécu, pour chaque sourire, chaque épreuve, chaque amour. »« Que la lumière que j’ai portée continue d’éclairer ceux que j’ai aimés. »
Il peut aussi transmettre par la pensée ce qu’il n’a pas pu dire :
Par une prière silencieuse, il bénit ceux qui ne viennent plus.Il murmure pour ses petits-enfants éloignés : « Un jour, vous comprendrez, et vous saurez que je vous ai aimés. »
Fatigué, peut-être au crépuscule de sa vie, il peut choisir de ne pas s’éteindre tristement, mais en beauté.
« Seigneur, je Te donne ce qui me reste. Que chaque souffle soit une louange. »Comme une bougie qui scintille encore avant de s’éteindre, son âme peut rayonner d’un dernier éclat d’amour et de sagesse, dans le visible comme dans l’invisible.
Et qui sait ? Un jour, quelqu’un se souviendra de lui, entendra une parole qu’il avait dite, et ce papy vivra encore dans le cœur de ceux qu’il a marqués.
Parce qu’en vérité, rien ne se perd jamais dans l’Amour. ✨
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